samedi 11 janvier 2014

Claude


Ma Claudine, elle n’est pas quelqu’un d’ordinaire. Vous l’avez sans doute constaté si vous la connaissez le moindrement.

Il y a quelques années déjà, elle me demandait si j’étais d’accord à ce qu’elle entreprenne son projet pour Haïti. À partir du moment où nous avons établi que nos finances le permettaient, personne – surtout pas moi – n’aurait été capable de la retenir.

Voyez-vous, elle est comme ça. Elle ne vit que pour les petits. Son amour pour eux est impossible à mesurer, mais tellement évident qu’il en crève les yeux. Mais n’allez pas vous tromper! Je ne parle pas d’un amour gna-gna cul-cul où elle leur laisse tout faire. Non. C’est l’amour d’une enseignante, d’une pédagogue née. Une femme qui sait agir auprès des petits de façon à les faire grandir comme s’il s’agissait d’un sixième sens. Et quelle richesse pour Haïti!

À quelques semaines avant le grand départ, mes collègues et amis me demandent « puis, es-tu tout seul à la maison? ». Ça me rappelle que ça sera à mon tour de « tenir le fort » avec les enfants, moi qui ai demandé à Claudine de le faire si souvent à cause de mes propres projets. En plus de profiter aux petits Haïtiens, le projet de Claudine aidera nos propres enfants à grandir un peu plus.

T’en fais pas, ma Claudine, je sais comment fonctionne la laveuse et Émile se fera un plaisir de passer l’aspirateur. 


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