Ma Claudine, elle n’est pas quelqu’un d’ordinaire. Vous
l’avez sans doute constaté si vous la connaissez le moindrement.
Il y a quelques années déjà, elle me demandait si j’étais
d’accord à ce qu’elle entreprenne son projet pour Haïti. À partir du moment où
nous avons établi que nos finances le permettaient, personne – surtout pas moi
– n’aurait été capable de la retenir.
Voyez-vous, elle est comme ça. Elle ne vit que pour les
petits. Son amour pour eux est impossible à mesurer, mais tellement évident qu’il
en crève les yeux. Mais n’allez pas vous tromper! Je ne parle pas d’un amour
gna-gna cul-cul où elle leur laisse tout faire. Non. C’est l’amour d’une
enseignante, d’une pédagogue née. Une femme qui sait agir auprès des petits de
façon à les faire grandir comme s’il s’agissait d’un sixième sens. Et quelle
richesse pour Haïti!
À quelques semaines avant le grand départ, mes collègues et
amis me demandent « puis, es-tu tout seul à la maison? ». Ça me
rappelle que ça sera à mon tour de « tenir le fort » avec les
enfants, moi qui ai demandé à Claudine de le faire si souvent à cause de mes
propres projets. En plus de profiter aux petits Haïtiens, le projet de Claudine
aidera nos propres enfants à grandir un peu plus.
T’en fais pas, ma Claudine, je sais comment fonctionne la
laveuse et Émile se fera un plaisir de passer l’aspirateur.
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