Claudine en Haïti
samedi 22 mars 2014
bonjour!
Bonjour à tous,
Si je vous écris maintenant, c'est que je suis revenue... J'ai eu la mauvaise surprise de réaliser, une fois sur place, que la façon de se brancher sur internet différait de mes habitudes... Et qu'il m'était donc impossible de poursuivre mon blogue en Haïti.
Par contre, Antonio et Maryse l'on fait -à distance- et je vous invite à y jeter un coup d’œil pour y voir quelques-une de nos réalisations et anecdotes.
Merci à tous,
Claudine
http://equipe-antonio.blogspot.ca/
http://projets-maryse.blogspot.ca/
vendredi 31 janvier 2014
Un message de Claudine
Bonjour à tous!
Hé, non, ce n'est pas Claudine qui vous écrit mais son conjoint Claude.
Claudine m'a demandé de vous faire le message comme quoi elle a de grosses difficultés à accéder à l'Internet et elle se dit incertaine de pouvoir écrire sur son blogue aussi régulièrement qu'elle l'aurait souhaité.
Je vous retranscris le plus gros du message qu'elle nous a envoyé :
Hé, non, ce n'est pas Claudine qui vous écrit mais son conjoint Claude.
Claudine m'a demandé de vous faire le message comme quoi elle a de grosses difficultés à accéder à l'Internet et elle se dit incertaine de pouvoir écrire sur son blogue aussi régulièrement qu'elle l'aurait souhaité.
Je vous retranscris le plus gros du message qu'elle nous a envoyé :
« Nous n'avons pas souvent l'électricité et internet n’est
pas terrible. C’est très lent.
Il fait chaud, tout se passe très bien. Je suis allée en
matenrelle3-4 ans ce matin et j'ai fait des chansons et de la peinture. J’ai
adoré
La famille de Félix est très gentille, on est comme chez nous, les
enfants sont bien élevés. Demain, on va à la plage après le marché. On prend le
taxi (moto) pour aller plus vite et on leur dit d'aller lentement...
JE pense à vous. On est très occupés, on veut tout faire, sommes
très sollicités. Mon créole n’est pas pire et fait sourire.
Dommage pour le blogue, mais ça ne semble pas sur. Tu peux mettre
un message pour moi pour informer mes lecteurs.
L'équipe est
fantastique, on est bien installés.
Tout va bien.
Le pire, c'est quand on a faim, mais on ne veut pas manger devant
les écoliers ou les gens qui n'ont rien. Grangou (j'ai faim), on se le fait
dire souvent.
Alors, on attend et on mange une barre discrètement.
J'écris mal, mais Julie attend son tour pour écrire. Et on ne sait
jamais quand on aura un bon accès.
Félix est très bon avec nous, toujours de l'eau et fait des
courses pour nous (bière!)
On n'a pas essayé nos vélos. Un Haïtien est venu les remonter et il manquait quelques pièces comme une pédale et huiler les chaines. Des vieilles bécanes!
On n'a pas essayé nos vélos. Un Haïtien est venu les remonter et il manquait quelques pièces comme une pédale et huiler les chaines. Des vieilles bécanes!
Pita, ca va bien »
mardi 28 janvier 2014
Merci Quatre-Saisons!
À l'occasion de ma dernière de journée de travail, tous les élèves de l'école des Quatre-Saisons m'ont remis une fleur qu'ils ont bricolée. Un à un, ils m'ont souhaité un bon voyage, mais surtout un bon congé puisque je serai de retour à l'école seulement à la prochaine rentrée scolaire.
Vous vous imaginez... 150 élèves, un groupe à la fois, nous ''déranger'', mes élèves et moi, tout au long de la journée! Je crois que c'était leur façon de me garder occupée pour que le temps passe plus vite! À la fin de la journée, c'est le comité social qui avait préparé un petit happening, de quoi souligner mon départ. J'en ai profité pour vérifier les connaissances de mes collègues grâce à un petit jeu questionnaire intitulé: Connais-tu ton Ayiti?
Merci à tous pour vos bons mots! Je vous emmène avec moi, promis, dans mon cœur, lors de mon périple à Haïti.
À la prochaine!
Claudine
dimanche 26 janvier 2014
Ça y est, je pars!
Il y a plusieurs années, Antonio, avant de quitter pour Haïti, nous avait envoyé un courriel : « Ça y est, je pars! ». J'en rêvais déjà... J'ai eu le temps de lui répondre qu'un jour, ce sera mon tour. Et il m'a tout simplement répondu : « Et ce sera un grand jour ». J'ai conservé ce courriel très longtemps et je réalise maintenant que c'est enfin vrai ; c'est mon tour!
Quand j'ai rencontré mon conjoint, il y a près de 15 ans, je lui parlais déjà de mon objectif personnel d'aller aider quelque part... Puis, j'ai pensé y intégrer ma famille. Malheureusement, cette fois-ci, ma famille ne viendra pas me rejoindre, car je ne crois pas que ce soit approprié pour mes enfants. Toutefois, ce n'est que partie remise! Je tiens à montrer à mes enfants la chance et les richesses qu'ils ont tout en réalisant que les enfants sont heureux avec si peu. Même s'ils ne seront pas présents avec moi, en Haïti, je sais qu'ils vivront des moments intenses par mes photos, mon blogue et nos échanges sur Skype.
Je me sens privilégiée de faire partie d'Équipe-Antonio cette année, moi qui l'ai suivie du coin de l’œil si longtemps!
samedi 18 janvier 2014
Une dernière semaine
Il ne me reste qu'une semaine d'école avant mon départ...
Pourtant, j'ai l'impression que le temps n'avance pas : tant de travail encore ; les projets, les formulaires, l'organisation pour ma remplaçante... Serais-je un jour prête ?
J'ai parlé d'Haïti aux élèves hier. Je leur ai montré des photos des écoles et des enfants. Des écoles sans TNI, sans jouets, sans dessins sur les murs. Des enfants sans souliers à la recréation (pour ne pas les salir) et qui s'amusent avec peu. Des enfants souriants, heureux!
Des classes qui accueillent grands et petits... Un peu comme aux Quatre-Saisons! ;-) Des enseignants qui font de leur mieux, craie à la main.
Je leur ai promis de revenir les voir à mon retour pour leur raconter mes découvertes... Comment faire des découvertes lorsqu'il n'y a pas grand-chose?
Je sais, ce que je vais y voir va me fendre le cœur. Après tout, ce n'est pas un voyage ordinaire! Je vais à Haïti sachant pertinemment que j'en reviendrai transformée. J'ai besoin de vivre autre chose et d'offrir aux plus pauvres de la Terre mon expérience et de l'espoir.
Dans cette optique, je prévois faire beaucoup de bricolages avec le matériel qui m'a été offert par les parents de l'école. Enfin, ce que je souhaite avant tout : mettre de la couleur dans le quotidien des enfants.
Merci à vous tous qui me lisez et m'encouragez dans cette grande aventure.
samedi 11 janvier 2014
Claude
Ma Claudine, elle n’est pas quelqu’un d’ordinaire. Vous
l’avez sans doute constaté si vous la connaissez le moindrement.
Il y a quelques années déjà, elle me demandait si j’étais
d’accord à ce qu’elle entreprenne son projet pour Haïti. À partir du moment où
nous avons établi que nos finances le permettaient, personne – surtout pas moi
– n’aurait été capable de la retenir.
Voyez-vous, elle est comme ça. Elle ne vit que pour les
petits. Son amour pour eux est impossible à mesurer, mais tellement évident qu’il
en crève les yeux. Mais n’allez pas vous tromper! Je ne parle pas d’un amour
gna-gna cul-cul où elle leur laisse tout faire. Non. C’est l’amour d’une
enseignante, d’une pédagogue née. Une femme qui sait agir auprès des petits de
façon à les faire grandir comme s’il s’agissait d’un sixième sens. Et quelle
richesse pour Haïti!
À quelques semaines avant le grand départ, mes collègues et
amis me demandent « puis, es-tu tout seul à la maison? ». Ça me
rappelle que ça sera à mon tour de « tenir le fort » avec les
enfants, moi qui ai demandé à Claudine de le faire si souvent à cause de mes
propres projets. En plus de profiter aux petits Haïtiens, le projet de Claudine
aidera nos propres enfants à grandir un peu plus.
T’en fais pas, ma Claudine, je sais comment fonctionne la
laveuse et Émile se fera un plaisir de passer l’aspirateur.
Léo
Chère maman,
C’est moi, Léo… Avant que tu partes pour Haïti, j’aimerais te dire que je suis sûr que tu vas bien t’amuser et que tu feras de belles rencontres. Par contre, je m’ennuierai de toi!
J’ai peur que tu te fasses mal ou qu’il t’arrive un malheur. En plus, imagine à la maison; seulement des gars… et un chat… je pense qu’il y aura un charmant désordre. ;o)
Là-bas, tu vas aider des Haïtiens et organiser de belles activités tout en ayant parfois des moments tristes et décourageants. Tu seras très loin de chez nous… Je crois qu’à la fin, je vais être tanné et que j’aurai hâte de te revoir.
Parfois, je ne veux pas que tu partes en Haïti. Mais heureusement, je sais qu’un jour, tu seras de retour parmi nous et que je serai très content de te serrer dans mes bras. Je vais m’assurer de profiter de ta présence tous les jours avant ton départ.
Je t’aime maman xx
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